Chronique de "Ibiza mon amour"

Hello a tutti

Les plaisirs coquins que vous allez vivre sur des dancefloors exotiques sont un visage du capitalisme du futur. Ceci est une des conclusions du fascinant "Ibiza mon amour", le nouveau livre du sémillant Yves Michaud.
« Ibiza mon amour - Enquête sur l'industrialisation du plaisir » explique comment Ibiza est passée du stade de caillou aride à celui de marque mondiale du fun technoïde. La méthodologie employée pour cette plongée au cœur de l’usine à plaisirs met en évidence les différentes étapes de la construction de ce mythe moderne. Et cette enquête prend une dimension supplémentaire quand on s’amuse, ici et là, à remplacer le nom « Ibiza » par celui de sa destination dancefloor favorite (Rotterdam, Londres, Berlin, Goa…).

A lire sur Culture DJ :

http://culturedj.owni.fr/2012/09/18/chronique-de-ibiza-mon-amour-enquete-sur-lindustrialisation-du-plaisir-dyves-michaud/

Bonne lecture !

Sympa cet article, comme tous tes articles d'ailleurs.

Cependant, j'ajouterais un élément essentiel à ta réflexion : C'est quand meme LA que les concepts se créent, que les affinités entre DJs se font, que le contact entre les musiciens et les spectateurs sont à leur paroxysme, que les nouvelles tendances se ressentent. C'est LA, que la musique incube.
Et comme tu le dis si bien, c'est valable pour toutes les mecques du clubbing.

Merci Syl !
Perso je n'ai rien contre Ibiza, et effectivement c'est une grosse plaque tournante pour tout ce qui est house/techno.
Ce qui est troublant, c'est de constater comment les logiques artistiques s'interfacent avec celles du tourisme de masse.

C'est vrai que le mélange des genres donne droit à des situations presque cocasses.
Un même club va accueillir guetta le lundi, qui est pour moi le chantre de la pop-house (désolé mais j'arrive pas à le classer en house). Et va faire une soirée m_nus le mardi, avec une musique intensément plus complexe et ô combien plus difficile à décrypter.